Joyeux Noël et Bonne année !

« L’icône, tradition et modernité »

La Paroisse orthodoxe bulgare Saint-Patriarche-Euthyme-de-Tarnovo à Paris, – en collaboration avec l’Institut culturel bulgare, sous le haut patronage de Son Excellence M. Angel Tcholakov, ambassadeur de la République de Bulgarie en France et Monaco, et avec la bénédiction de Son Éminence Mgr  Antonii, métropolite orthodoxe bulgare d’Europe occidentale et centrale -,  présente pour la dixième année consécutive une exposition d’icônes orthodoxes contemporaines.

Cet événement célèbre dix ans de coopération fructueuse avec l’unique chaire d’ « Arts ecclésiastiques » de Bulgarie, celle de l’université de Veliko Turnovo « Saints Cyrille et Méthode », avec laquelle les participants sont liés d’une manière ou d’une autre.

L’exposition, marquant le jubilé, comprendra des icônes, des photographies, des fresques et des sculptures en miniature, des dessins, des compositions en plastique sur des thèmes chrétiens et des sculptures en bois de professeurs d’arts ecclésiastiques et de leurs élèves de Bulgarie et de Roumanie, ainsi qu’une partie des œuvres primées de la sixième exposition biennale internationale des arts ecclésiastiques qui se tient actuellement à Veliko Tarnovo. 

Le vernissage aura lieu à 18 heures, le 21 novembre 2019, jour de la famille chrétienne, lorsque l’Église orthodoxe célèbre l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu, à l’Institut culturel bulgare (28 rue de la Boétie 75008) et sera suivi de deux conférences.

Miglena Pashkova, Maître de conférence HDR

Le professeur Miglena Pashkova, Maître de conférence habilité à diriger des recherches (HDR) – référence dans le domaine de l’iconographie et de la restauration en Bulgarie – présentera un film sur les œuvres découvertes par une équipe dirigée par elle : des peintures murales médiévales de XIe et XIIe siècles dans l’église Saint-Archange-Michael de la ville de Rila.

Des fresques de l’église Saint-Archange-Michael de la ville de Rila

Fermée aux visites durant 15 ans en attendant les travaux de restauration, c’est seulement en 2018 qu’une partie de la restauration a été mise en œuvre, permettant ainsi de découvrir des peintures murales jusqu’alors inconnues des XIe-XIIe siècles, ainsi qu’une deuxième couche pittoresque datant de la période de la Renaissance en Bulgarie.

Mihai Coman, Maître de conférence HDR

Le professeur Mihai Coman, Maître de conférence HDR, présentera le thème : « Les peintures murales d’églises contemporaines en technique de fresque en Roumanie – un patrimoine culturel de l’antiquité préservé à ce jour ». Une histoire passionnante sur la tradition vivante de l’art orthodoxe – conservée à ce jour dans les églises orthodoxes en Roumanie par l’un des représentants les plus vertueux de la nouvelle génération d’iconographes roumains. Cette technique ancienne (de l’italien « a fresco » ou « dans le frais » ) nécessite l’extraordinaire maîtrise des iconographes qui peignent des fresques murales sur des murs fraîchement enduits en vue de leur conservation à long terme.

Les participants nous aideront, au début de l’Avent, à orienter nos pensées et nos pas vers le miracle de l’Incarnation de Dieu, qui représente la porte d’entrée de l’iconographie dans l’histoire.

Est-il possible que l’Invisible devienne visible et que le Roi de tous naisse, non pas dans un palais somptueux avec d’innombrables lumières, mais dans une grotte sombre et froide ? 

Est-il possible que ce même Roi immortel et tout-puissant meure sur la croix pour nous sauver ? 

L’Église répond affirmativement et exprime l’indescriptible grâce à ces théologiens et iconographes qui reflètent leur rencontre avec l’Éternité au cours de leur vie, et à leur époque.

 C’est pourquoi nous avons appelé l’exposition « L’icône, tradition et modernité ». Habituellement, nous pensons que la tradition n’a aucun lien avec l’époque dans laquelle nous vivons et réciproquement. 

Cependant, en réalité, les deux sont indissociables car la tradition se transmet de génération en génération en utilisant les éléments du langage de son temps, en phase avec l’Éternité, là où il n’y a ni passé, ni futur, mais la joie intarissable du présent. Là où la lumière luit, transformant les ténèbres de la grotte de Bethléem et devenant la base de l’icône orthodoxe dans un sens aussi bien figuré que littéral. 

Cette Lumière brise les ténèbres des siècles et nous sauve de la linéarité du temps, à travers ceux qui l’ont sentie.

L’incarnant dans leurs œuvres, ils ont aidé les autres à la toucher et même à la trouver en eux-mêmes. 

La perspective inversée, utilisée dans l’iconographie,  montre non seulement que le point où toutes les lignes se rejoignent ne se trouve pas derrière le plan de l’image, mais bien en face, en nous, mais surtout que cette Éternité dont elle témoigne se retrouve également dans « la beauté de l’être intérieur » (1 Pr 3,4).

Ainsi, l’icône peut nous aider à voir non seulement la Lumière qui émane d’elle, mais aussi celle qui brille en nous, les êtres créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. 

Nous vous proposons de la voir dans l’exposition présente à travers les yeux des intervenants : Miglena Prashkova, Maître de conférence HDR, Simeon Zahariev, professeur des universités, Mihai Koman, Maître de conférence HDR  Vanya Sapundzhieva, Maître de conférence HDR, Marieta Konova, Maître de conférence HDR, Mario Konov, Tsvetelina Maksimova, Desislava Getova, Zornitza Ivanova, Elena Karageorgieva, Lilya Nikolova, Yordan Yordanov et Ivaylo Tsvetkov.

Et enfin le miniaturiste hors pair, feu Kiril Tomanov. Né en 1961 dans la ville de Svishtov, c’est en 1981 que Kiril Tomanov termine l’École d’arts appliqués de Tryavna. Membre de l’Association des iconographes bulgares depuis sa fondation, il a été récompensé par la Société royale des miniaturistes de Londres.

Nous aurions souhaité exprimer ici toute notre gratitude à l’égard de ses proches qui ont rendu cette participation possible, tel un signe attestant que la rencontre avec l’Éternité survit à la mort.

Lors du vernissage, notre chorale paroissiale nous aidera à fixer notre regard sur cette beauté invisible et incarnée dans les couleurs de l’icône orthodoxe.

L’exposition, qui comprendra également des dessins à thématique religieuse des élèves du professeur Mihai Coman, se poursuivra jusqu’au 30 décembre 2019.

 

Soyez les bienvenus!

« Joie et Lumière » : une exposition d’icônоgraphes orthodoxes bulgares

À la veille de la Nativité du Christ, la paroisse orthodoxe bulgare Saint-Patriarche-Euthyme-de-Tarnovo à Paris, en collaboration avec l’Institut culturel bulgare, présente :

 « Joie et Lumière »

une exposition d’icônes et de sculptures sur bois, œuvres de jeunes artistes de Bulgarie, élèves du département « Arts ecclésiastiques », auprès de l’Université de Veliko Tarnovo Saints-Cyrille-et- Méthode.

Au cours de l’évènement, axé sur l’une des plus lumineuses fêtes chrétiennes, participent notamment les auteurs suivants : Hristo Peev, Iva Donkova, père Dobromir Dimitrov, Gergana Petkova, Konstantina Konstantinova, Dimitriy Bobev, Yordan Yordanov, Ivaylo Tsvetkov, Elena Karageorgieva, Zornitsa Ivanova, Marian Kostadinov, Desislava Getova, Yordanka Karalamova, Tsvetelina Maximova.

L’image du Christ, venu du ciel par La Nativité, marque le début de l’iconographie chrétienne et une nouvelle ère dans les relations humaines. L’apparition du Nouveau-Né, pour notre salut, illumine le monde avec la joie de la lumière de la connaissance, afin d’apporter la paix sur la terre et la bienveillance parmi les hommes.

Le fil conducteur de l’exposition part de l’Incarnation et la naissance du Christ pour atteindre son accomplissement en la Résurrection.

Le vernissage aura lieu le mardi 4 décembre 2018 à 18h30 à l’Institut culturel bulgare – 28 rue de Boétie, 75008 Paris, avec la participation du chœur Saint-Siméon, dirigé par Nana Peradze.

L’exposition est réalisée avec la bénédiction de Son Éminence Mgr Antonii, métropolite d’Europe occidentale et centrale, qui prendra part au vernissage.

Soyez les bienvenus !

25e pique-nique traditionnel pour la fête des saints Cyrille et Méthode

Auteur : Galina Kaneva
Photos : Ivaylo Ganchev
Chers compatriotes,
Le 20 Mai 2018 à Morainvillers a eu lieu le 25e pique-nique organisé par la Paroisse orthodoxe bulgare Saint-Patriarche-Euthyme-de-Tarnovo à Paris et l’ensemble “Zora”, sous l’égide de l’Ambassade de Bulgarie en France, l’Institut culturel bulgare à Paris, ainsi qu’avec la participation des écoles bulgares de la capitale française.
L’événement dédié à la fête de l’écriture et de la culture bulgares et à  la mémoire des Saints frères Cyrille et Méthode, a été précédé par la divine liturgie de saint Jean Chrysostome célébrée dans notre paroisse très tôt dimanche matin. La liturgie était conduite par l’archimandrite Émilien Bocanovski dont la bénédiction et la prière nous ont accompagnées tout au long de la journée festive.
A Morainvilliers l’Ambassadeur de la République de Bulgarie en France, Monsieur Anguel Tcholakov sous l’égide duquel l’événement s’est déroulé, a inauguré la fête par son discours, soulignant l’importance particulière de la collaboration entre l’État et l’Église, œuvrant main dans la main “en union sacrée” non seulement dans notre pays natal mais aussi à l’étranger. En outre, l’Ambassadeur a exprimé sa gratitude à l’égard de  Mme Elena Gorgatcheva, qui organisait ce pique-nique durant de longues années avant de léguer cette mission à la paroisse orthodoxe bulgare à Paris en 2014.
Le père Ivan Karageorgiev a rappelé dans son homélie à l’issue de la prière traditionnelle que les Saints frères ont créé notre alphabet pour nous transmettre l’esprit et la foi chrétiens. Les derniers ont préservé notre peuple à travers les siècles. La mission de leurs élèves, fondateurs des écoles d’écriture de Preslav et d’Ohrid qui sont restées dans notre histoire comme le siècle d’or de l’écriture et culture bulgares, a été possible grâce au soutien du saint roi Boris qui a baptisé son peuple. Le père Ivan a remercié l’Ambassadeur Monsieur Tcholakov pour la bonne et fructueuse coopération entre les deux institutions tout au long de son mandat.
Des remerciements ont été exprimés aussi envers Madame Fabienne Deveze, Maire de Morainvilliers, qui a personnellement assisté à la fête. Morainvilliers est une ville, situé à 40 kilomètres au nord ouest de la capitale française, où pour la 25e année consécutive a eu lieu notre pique-nique.
Notre présentatrice, l’actrice Anna Tantcheva a coordonné la participation au programme des écoles bulgares parisiennes et le spectacle de musique et de danses folkloriques bulgares de l’ensemble “Zora” et nos amis français de l’ensemble “Balkansamble” qui ont rassemblé tout le monde dans des “horo” typiques le long de la pelouse.
Une association locale de personnes handicapées a été également présente à la fête.
Cette année encore les enfants ont pu participer au jeu organisé spécialement pour eux. En récompense pour leurs efforts de répondre aux questions sur
les travaux des Saints frères, de résoudre les mots croisés et constituer le livret de Pâques de “Dveri” les enfants ont reçu de diverses gourmandises et surprises.
Le loto apprécié de tous, et son grand prix traditionnel, un vélo, ont passionné les participants et ont donné une possibilité d’expression supplémentaire aux plus jeunes.
Nous remercions de tout cœur tous ceux qui, avec leur participation dans cet événement, ont contribué à continuer la tradition de cette fête, laquelle durant une journée, nous permet de retrouver de nouveaux compatriotes! Soyez les bienvenue à nouveau le 26 mai 2019!
Retrouver d’autres photos de la journée dans notre gallérie.

25e pique-nique traditionnel pour la fête des saints Cyril et Méthode

Chanter la Lumière

 

Auteur : Galina Kaneva

Le 10 mars 2018 notre chœur paroissial a participé au 10e concert interecclésial organisé par l’association Enjeux de l’Etude du Christianisme des Origines (EECho). L’événement a eu lieu dans l’église St-Eugène Ste-Cécile à Paris, et a réuni les participants autour du thème “Jésus Christ – Lumière de l’Orient et de l’Occident”. Les chanteurs de dix communautés chrétiennes de la région parisienne ont présenté de magnifiques chants issus de leur patrimoine musical et spirituel, constitué et préservé durant les siècles. Parmi les participants, on peut citer le chœur de la cathédrale roumaine Saints-Archanges, celui-ci de l’église arménienne à Chaville, les communautés Copte, Chaldéenne, Maronite, Mélkite,  ainsi que les chœurs français de chant grégorien. Dans cette grande diversité les chanteurs ont psalmodié ensemble la Sainte Trinité, le Christ, la Mère de Dieu, la paix, la lumière divine, le pardon, l’eucharistie, la fraternité, la miséricorde. Le groupe bulgare a choisi  pour son programme la Grande Doxologie, (en mode 1), Lumière joyeuse et Notre Père (mode 5).

C’est la quatrième participation de notre communauté aux concerts annuels de cette association dont nous avons pris part plusieurs fois aux différentes manifestations. l’EECho dédie ses activités à l’étude du christianisme des origines, fait revivre la tradition orale de la transmission des évangiles, oeuvre pour le dialogue entre chrétiens et surtout pour le soutien aux communautés chrétiennes persécutées du Proche Orient auxquels le concert a été consacré.

Nous remercions à nos chanteurs pour tous les efforts et sacrifices personnels qui ont rendu possible, sous la conduite de Mme Julia Taleva, notre participation à cette rencontre spirituelle et musicale.

le chœur de la communauté arménienne
le chœur de la communauté chaldéenne

Fête paroissiale : invitation

Chers amis,

Le dimanche 21 janvier 2018, nous célébrerons la fête de notre protecteur céleste, le patriarche Euthyme de TarnovoÀ l’issue de la divine liturgie, Monsieur Dan Ioan Muresan, maître de conférences de l’Université de Rouen en Histoire médiévale, donnera une conférence en français sous l’intitulé “Saint Euthyme de Tarnovo dans l’histoire culturelle du Sud-Est européen”, accompagnée d’une présentation PowerPoint.  Auteur et co-auteur de plusieurs études sur l’histoire de Byzance et l’Europe du Sud-Est, il met un accent particulier dans ses travaux de recherche sur le Patriarcat œcuménique et le monde orthodoxe des Balkans.

Début de la divine liturgie 10h30.


Soyez les bienvenus !

 

Joyeux Noël et Bonne année !

Pèlerinage auprès du voile de la Mère de Dieu

Auteur : Galina Kaneva

Photos : Ivaylo Ganchev

Le 14 octobre 2017, la Paroisse orthodoxe bulgare Saint-Patriarche-Euthyme-de-Tarnovo de Paris, a participé une nouvelle fois, avec la bénédiction de Son Éminence Monseigneur Antonii, Métropolite des églises bulgares en Europe occidentale et centrale, au pèlerinage à Chartres, organisé par le Centre russe de pèlerinage du diocèse de Chersonèse à Paris. Située à 80 km au Sud-est de Paris, la ville de Chartres a été choisie comme destination du pèlerinage, puisque dans sa cathédrale est conservé le voile de la Mère de Dieu: habit typique de la communauté juive, similaire à une écharpe, ayant des dimensions inhabituelles – longueur 5 mètres et largeur un demi mètre – lequel, d’après la tradition ecclésiastique et selon des sources historiques, a été porté par la Sainte Vierge. « L’homélie pour le transfert du voile à Valherne » de Théodore Sinkel est désigné comme première source écrite au sujet de la relique, ayant donné naissance à une fête : celle de la Protection de la Sainte Vierge. Née au 10e siècle, la solennité est liée à la vision de saint André le Fol-en-Christ  et son disciple Epiphane, de la sainte Vierge intercédant pour les habitants de Constantinople et les couvrant de son voile en signe de protection contre l’invasion des sarrasins.

Le programme du pèlerinage a commencé par la célébration de la divine liturgie en slavon, bulgare et français dans la crypte de la cathédrale qui abrite une petite partie du voile. À la célébration, guidée  par les pères Nikolay Nikishin et Ivan Karageorgiev ont assisté de nombreux fidèles, dont 16 paroissiens bulgares.

 

À l’issue de la liturgie, une acathiste à la Vierge a été récitée dans la majestueuse cathédrale devant le reliquaire qui garde la plus grande partie du saint habit. Dans sa prédication avant l’office d’intercession, le père Ivan Karageorgiev a rappelé aux croyants qu’après l’incarnation de Jésus-Christ et Sa Résurrection, la matière n’est pas étanche à l’esprit. Donnant des exemples à partir du cycle liturgique de l’Église orthodoxe tels que la sanctification de la matière par l’eau bénite, transmettant les dons bienfaisants de l’Esprit Saint, il a souligné l’importance des saintes reliques qu’ont touché le Sauveur et la personne la plus proche de lui – la Mère de Dieu, prête à recevoir et consoler sous son voile tous ses enfants adoptifs, par la force de leur foi en Christ.  Après la prière, le père Nikolay Nikishin a rappelé l’histoire du transfert du voile de la Sainte Vierge à Chartres. La relique a été offerte au roi Charlemagne par l’impératrice Irina de Constantinople et en 876 a été donnée à la cathédrale de Chartres par le petit fils de Charlemagne, Charles le Chauve. Il a par ailleurs souligné que la Très Sainte Mère de Dieu non seulement contribuait, à travers son voile,  à la résolution des épreuves de la vie personnelle, mais aussi intervenait dans des crises au niveau de l’État, comme par exemple la repoussée des Vikings au 10e siècle.

La fête, devenue tradition, contribuant à trouver de nouveaux amis en Christ et à renforcer les liens fraternels entre les communautés bulgare et russe orthodoxes à Paris, s’est terminée avec des agapes auxquelles participaient tous les pèlerins et un temps libre, propice aux visites de la ville.

(Български) Евтимиев енорийски лист